L’ÉCOSYSTÈME

QUÉBéCOIS DES

MATÉRIAUX

AVANCÉS

L’ÉCOSYSTÈME QUÉBÉCOIS DES MATÉRIAUX AVANCÉS

EN UN CLIN D’ŒIL [5] 

570 entreprises québécoises actives

Un grand nombre d’entreprises se consacrent au développement, à la production ou à l’intégration de matériaux avancés, ainsi qu’au développement ou à la production d’équipements et de procédés associés.

15 milliards $ en chiffre d’affaires en 2024

Des investissements significatifs sont actuellement en cours. Plus de 70 % des grandes et moyennes entreprises (100-999 employés) ont effectué ou prévoient de réaliser des investissements de plus de 1 million de dollars entre 2021 et 2026.

49 000 emplois

Le nombre d’emplois dans le secteur des matériaux avancés est à la hausse. La majorité des entreprises sondées (65 %) sont en phase de croissance, surtout parmi les petites entreprises (10-99 employés), qui ont enregistré une hausse de 6,6 % depuis 2021.​

70 % des revenus attribués aux exportations

Le secteur des matériaux avancés au Québec se distingue par une forte orientation vers l’exportation et une présence significative sur les marchés internationaux. En effet, 70 % des revenus de presque toutes les catégories d’entreprises proviennent des exportations, et plus de 85 % des entreprises comptant plus de 10 employés sont actives sur les marchés étrangers.

99 % de taux de participation à la recherche

Les entreprises du secteur ont une forte orientation vers la R-D: près de 99 % d’entre elles participent à la fois à la recherche interne et à la recherche externe. En moyenne, environ 7 % des emplois dans les grandes et moyennes entreprises sont consacrés à ces activités.

Consultez les études complètes réalisées par PRIMA Québec sur le portrait de l’écosystème des matériaux avancés et sur les publications et brevets.

QU’EST-CE QUE LES MATÉRIAUX AVANCÉS ?

Les matériaux avancés regroupent tout nouveau matériau ou matériau significativement amélioré qui permet d’obtenir un avantage marqué du point de vue de la performance (physique ou fonctionnelle), comparativement aux matériaux conventionnels couramment utilisés et auxquels ils se substituent. Ils incluent les composites légers, les nanomatériaux, les alliages haut performance et les polymères spécialisés entre autres. Cette définition est le résultat d’un exercice de documentation réalisé par PRIMA Québec en 2018.

Ces matériaux jouent un rôle clé dans différents secteurs d’application, où leurs propriétés uniques permettent par exemple une meilleure efficacité ou biodégradabilité.

Les matériaux avancés peuvent être distingués selon trois catégories :

MATÉRIAUX DE BASE

Matériaux peu ou pas transformés qui se retrouvent en amont de la chaîne de fabrication (ex. : production de matériaux).

PRODUITS FINIS ET SEMI-FINIS

Produits destinés à un utilisateur intermédiaire ou final (ex. : intégration de matériaux).

PROCÉDÉS ASSOCIÉS ET INSTRUMENTATION

Tout procédé innovant portant sur les matériaux avancés (ex. : nanofabrication, fabrication additive, traitement de surface, mise en forme, etc.).

UNE GRANDE DIVERSITÉ DE

PRODUITS ET SOLUTIONS
Le secteur des matériaux avancés au Québec se distingue par une offre variée de produits et de services, lui permettant de répondre à une large gamme de besoins industriels et technologiques et de renforcer sa capacité d’adaptation et de croissance dans un marché mondial en transition.

GAMME DE PRODUITS ET DE SERVICES COUVERTS PAR LES ENTREPRISES SONDÉES [5] 

La grande majorité des entreprises québécoises exercent dans plusieurs domaines d’activité, ce qui témoigne de leur niveau élevé de compétences. En effet, plus de 90 % se classifient comme producteurs, 9 % comme développeurs, et 81 % comme intégrateurs de matériaux avancés.

De plus, une proportion notable d’entreprises intervient dans deux catégories (25 %) et dans les trois catégories (68 %)[5], ce qui leur permet de se positionner et de compétitionner efficacement dans divers segments de marché.

UNE FORTE PROPENSION À INNOVER QUI S’APPUIE SUR LA R-D…

La R-D en matériaux avancés au Québec se distingue par une reconnaissance importante à l’international. En outre, la province peut compter sur sa capacité à promouvoir les partenariats internationaux et à encourager la collaboration entre les secteurs privé et public. La province compte plusieurs organisations qui réalisent des activités de recherche sur divers sujets et publient leurs résultats dans des revues scientifiques. Le Québec occupe la 2e place au niveau national pour le nombre de publications, représentant environ 25 % du total canadien[3].

La recherche au Québec se concentre principalement sur les nano/métamatériaux comme le graphène, les nanoparticules, les nanotubes et les plasmons, ainsi que sur les batteries électriques, les composites tels que les polymères et le béton et les photocatalyseurs et cellules solaires[3].

Cela permet au Québec d’aborder le défi de la transition énergétique et de la décarbonation en mettant l’accent sur la commercialisation de ses innovations. ​​

PRINCIPAUX THÈMES DE RECHERCHE SUR LES MATÉRIAUX AVANCÉS AU QUÉBEC [3] 

…ET L’INVENTIVITÉ

Le Québec se démarque par une importante capacité à inventer avec un ratio de croissance élevé.​

Cette dynamique pousse les entreprises du secteur à se doter de différentes stratégies autour de la propriété intellectuelle (PI). En effet, le secret industriel et le dépôt de brevets sont utilisés par plus de 75 % des acteurs [5].

Le Québec est particulièrement fort dans les sous-domaines des nanomatériaux, semi-conducteurs, composites et métaux où il détient un grand nombre de brevets. ​

Ces atouts permettent au Québec de se positionner avantageusement pour la commercialisation de ses inventions dans divers secteurs d’application en lien avec la transition énergétique.​

CROISSANCE EN FONCTION DE LA SPÉCIALISATION DANS L’INVENTIVITÉ DANS CHAQUE SOUS-DOMAINE AU QUÉBEC(2003-2020) [3] 

COMMENT LIRE CETTE FIGURE

Les sous-domaines présentés dans le quadrant supérieur droit sont ceux où le Québec se spécialise (indice de spécialisation (IS) >1) et montre une tendance positive (ratio de croissance >1). Quant aux sous-domaines figurant dans le quadrant inférieur droit, ils sont ceux où l’entité n’est pas spécialisée (indice de spécialisation (IS) =1). La taille des bulles représente le nombre de familles de brevets.